Formation : quelles attentes chez les participants en Suisse romande en 2025 ?

Formation : quelles attentes chez les participants en Suisse romande en 2025 ?
À l’occasion de notre présence au Salon RH 2025 à Lausanne, nous avons eu le plaisir de présenter les résultats d’une enquête exclusive menée cet été par nos soins en Suisse romande.
Son objectif : mieux comprendre les attentes, besoins et préférences des collaborateurs lorsqu’ils participent à des formations en entreprise.
Plus de 500 personnes ont répondu, offrant un éclairage précieux pour toutes les directions RH et responsables formation.
Et les résultats sont sans appel : si la formation reste un levier puissant de développement, les participants en attendent aujourd’hui davantage en termes de formats, de pertinence et d’expérience.
Le présentiel garde une longueur d’avance
Dans un monde marqué par la digitalisation et l’essor du télétravail, nous aurions pu penser que les formats en ligne auraient pris le dessus. Il n’en est rien.
46 % des répondants préfèrent encore le présentiel, contre 29 % pour le format hybride et seulement 8 % pour la visioconférence.
Un chiffre qui confirme ce que nous observons sur le terrain : le besoin d’échanges humains et d’interactions reste au cœur de l’apprentissage.
Des formats courts mais réguliers
Quand on leur demande leur préférence, près d’un participant sur deux (47 %) privilégie des formations organisées en plusieurs journées ou demi-journées réparties dans le temps.
Viennent ensuite les formats d’une demi-journée (18 %) ou d’une journée complète (16 %).
Les sessions très courtes (moins de deux heures), souvent pensées comme des « capsules express », séduisent beaucoup moins.
Le message est clair : les collaborateurs veulent avoir le temps d’assimiler, de pratiquer, et de revenir avec de nouvelles questions après être retournés « sur le terrain »
Quand la déception est au rendez-vous
Un autre enseignement fort de l’enquête est plus critique : 60 % des répondants disent avoir déjà été déçus par une formation.
Pourquoi ?
– Problèmes liés au formateur et au style d’animation (19 %)
– Des contenus trop superficiels ou éloignés de la réalité du terrain (16 %)
– Des thèmes trop basiques ou déjà connus (11 %)
– Le sentiment d’avoir perdu du temps, sans réel apprentissage (9 %)
Ces chiffres rappellent que la qualité d’une formation repose autant sur le fond que sur la forme. Une belle thématique peut perdre tout impact si elle est mal incarnée, tandis qu’une animation dynamique et interactive peut transformer un contenu classique en vraie expérience d’apprentissage.
La formation comme un parcours
Chez altamedia, nous sommes convaincus que la réussite d’une formation ne se joue pas uniquement au moment où l’on entre dans la salle.
Une formation doit être pensée comme un parcours en trois temps :
– Avant : clarifier les objectifs, préparer les participants, adapter le contenu.
– Pendant : favoriser l’interaction, la pratique, les échanges.
– Après : assurer le transfert des acquis grâce aux managers de proximité, à l’accès à des ressources complémentaires et aux accompagnements sur le terrain.
C’est en intégrant ces trois dimensions que l’impact devient durable et que l’investissement en formation prend tout son sens.
Et maintenant ?
L’enquête confirme ce que nous vivons au quotidien avec nos clients : les collaborateurs attendent des formations vivantes, pertinentes et connectées à leur réalité professionnelle.
Le présentiel reste une valeur sûre, mais il doit être enrichi d’outils modernes et de pratiques pédagogiques qui favorisent l’engagement.
Les responsables RH et formation ont un rôle clé à jouer : définir clairement les objectifs, choisir les bons formats et sélectionner des formateurs capables de conjuguer expertise, énergie et proximité.
Notre conviction : une formation réussie n’est pas seulement un moment d’apprentissage. C’est une expérience globale, qui commence bien avant l’entrée en salle et se prolonge bien après, dans le quotidien des équipes.

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